J’ai envie de Toi, de nouveau.
D’avoir Ton corps,
toujours pâle, toujours doux,
–
lorsque le coeur, le Nôtre,
s’impatiente quand On ne se touche plus
donc on respire avec un seul poumon
–
et l’air est la guérison,
l’air est le pain, il Nous nourrit.
L’air est la force, il Nous approche.
L’air de soulagement, Nous en respirons.
–
La Solitude n’est plus là, les nuits sont longues.
–
Vers Toi je me tourne
j’engrène Nos méandres
où la pluie faible tombe.
En chantant Nous la buvons.
–
Vers Toi je me tourne pour boire la pluie
qui chante la chanson
celle que, même de si loin,
Nous écoutons. Nous chantons. Nous respirons.
GJ